The Borders of Tropicality

Auteurs-es

  • Julián Gutiérrez Castaño York University

DOI :

https://doi.org/10.7202/1060672ar

Mots-clés :

Internally Displaced Persons, Colombia, race, racialization, racialized geography, forced displacement, tropicality, critical race studies, rural vs urban

Résumé

Cet essai soutient que le discours de la tropicalité en Colombie crée des frontières et des oppositions binaires entre territoires racialisés et normatifs, entre régions rurales périphériques et centres urbains ainsi qu’entre les régions près du niveau de la mer construites comme étant plus foncées et « barbares » et les régions tempérées dites plus blanches et « civilisées » situées en altitude. Les géographies de la tropicalité sont cependant plus nuancées car la race est difficile à contenir à l’intérieur d’espaces urbains ou ruraux. De plus, la race est un construit social en devenir permanent qui change à travers le temps et l’espace, ce qui remet en question toute idée statique concernant son intersection avec la géographie. Soutenant l’argument selon lequel le discours de la tropicalité produit des espaces racialisés, cet article traite du déplacement forcé et du processus de racialisation qui accompagne le processus de déplacement, qui implique la traversée de la frontière entre les «tropiques» et les villes; et de la façon dont les campesinas afrocolombiens, autochtones et Mestiza, en s’installant suite au déplacement, créent de nouvelles géographies qui remettent en question l’idée de tropicalité.

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Biographie de l'auteur-e

Julián Gutiérrez Castaño, York University

PhD candidate in Human Geography and Teaching Assistant.

Publié-e

2019-06-03

Comment citer

Gutiérrez Castaño, J. (2019). The Borders of Tropicality. Refuge : Revue Canadienne Sur Les réfugiés , 35(1), 18–31. https://doi.org/10.7202/1060672ar

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