A 'Worthy' Refugee: Cash as a Diagnostic of 'Xeno-Racism' and 'Bio-Legitimacy'

Auteurs-es

  • Clayton Todd Boeyink University of Edinburgh

DOI :

https://doi.org/10.7202/1060675ar

Mots-clés :

urban refugees, xeno-racism, bio-legitimacy, aid geopolitics, cash transfers, cash-based interventions, repatriation

Résumé

La structure du régime des réfugiés suit une généalogie coloniale « xéno-raciste ». Dans ce contexte, les transferts d’argent aux réfugiés représentent un diagnostic biopolitique indiquant où les réfugiés sont dignes ou ont la «biolégitimité» de résider. Cet article propose une brève généalogie des différentes itérations des opérations de transfert d’argent, dont le rapatriement d’argent à la fin de la Guerre froide; l’aide en espèces pour les réfugiés urbains irakiens en Jordanie suite à la seconde Guerre du Golfe ; et la décision récente du gouvernement tanzanien de brusquement mettre fin à un programme de transfert d’argent dans le camp de réfugiés de Nyarugusu. En bref, là où l’argent est autorisé à circuler, les réfugiés le sont également.

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Biographie de l'auteur-e

Clayton Todd Boeyink, University of Edinburgh

Clayton Boeyink is a PhD Candidate in International Development at the Centre of African Studies at the University of Edinburgh.

Publié-e

2019-06-03

Comment citer

Boeyink, C. T. (2019). A ’Worthy’ Refugee: Cash as a Diagnostic of ’Xeno-Racism’ and ’Bio-Legitimacy’. Refuge : Revue Canadienne Sur Les réfugiés , 35(1), 61–71. https://doi.org/10.7202/1060675ar

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