The International Organization for Migration (IOM): Gaining Power in the Forced Migration Regime

Auteurs-es

  • Megan Bradley McGill University

DOI :

https://doi.org/10.25071/1920-7336.40452

Mots-clés :

International Organization for Migration, IOM, forced migration, organizational development, humanitarian engagement, power

Résumé

En dépit de sa croissance spectaculaire ces dernières décennies, particulièrement dans le domaine humanitaire, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) reste peu étudiée. J’envisage dans cet article les facteurs clés qui ont conduit à l’expansion de l’OIM et leurs conséquences sur le régime de la migration forcée. Bien que n’ayant pas de mandat officiel de protection, l’OIM s’est en effet développée comme un entrepreneur, en exploitant sa malléabilité et sa réputation d’efficience et en se taillant des activités distinctes parmi lesquelles la gestion des camps faisant suite à des catastrophes, la collecte de données, et l’assistance apportée aux travailleurs migrants dans les contextes de crise. Je révèle les efforts de l’OIM pour accroître son autorité et son pouvoir, et suggère que comprendre les engagements humanitaires de cette organisation est aujourd’hui essentiel pour comprendre l’organisation elle-même et, progressivement, le régime de la migration forcée.

Statistiques

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Publié-e

2017-03-23

Comment citer

Bradley, M. (2017). The International Organization for Migration (IOM): Gaining Power in the Forced Migration Regime. Refuge : Revue Canadienne Sur Les réfugiés , 33(1), 97–106. https://doi.org/10.25071/1920-7336.40452

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