Displacements of Memory

Auteurs-es

  • Philip Marfleet University of East London

DOI :

https://doi.org/10.25071/1920-7336.40379

Mots-clés :

refugee experiences, refugee voices, national histories, refugee movements, exclusion, belonging, memory, nationalization

Résumé

Les expériences des réfugiés—leurs « voix » et leurs souvenirs— ont été exclues de façon systématique des chroniques et témoignages historiques. Sauf quelques rares exceptions, les réfugiés sont absents de l’histoire conventionnelle. Bien que des instances spécifiques de migrations forcées soient soigneusement documentées et même commémorées dans le cadre des histoires nationales, la majorité des mouvements de réfugiés sont ignorés et leurs participants sont réduits au silence. Cet article examine la pratique de l’exclusion et ses implications pour la recherche historique, ainsi que pour l’étude de la migration forcée. Il considère les expériences des réfugiés depuis les débuts de l’ère moderne jusqu’au XXIe siècle, en rassemblant des cas provenant de l’Europe, des Amériques et de l’Asie du Sud, et offrant des observations comparatives. Il se penche sur les liens entre les migrants forcés et les institutions de l’état-nation, ainsi que sur la signification de l’exclusion dans le contexte des idéologies d’appartenance nationale. Il étudie des mesures de réparation et leurs implications pour les initiatives actuelles visant à garantir que les voix des réfugiés sont entendues et comprises.

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Publié-e

2016-05-06

Comment citer

Marfleet, P. (2016). Displacements of Memory. Refuge : Revue Canadienne Sur Les réfugiés , 32(1), 7–17. https://doi.org/10.25071/1920-7336.40379