Building the Infrastructure for the Observance of Refugee Rights in the Global South
DOI :
https://doi.org/10.25071/1920-7336.26028Mots-clés :
Global South, NGOs, Southern Refugee Legal Aid Network, SRLAN, Fahamu, human rights, refugee rights, refugee law, legal aid, interagency cooperationRésumé
Les réfugiés se trouvant dans le Sud global sont confrontés à de nombreuses violations graves de leurs droits. Plusieurs états hôtes importants refusent toujours de ratifi er la Convention de 1951 et le Protocole de 1967. Cependant, même parmi les états qui ont ratifi é l’un de ces instruments ou les deux, très peu ont adopté la législation interne qui permettrait de mettre en oeuvre leurs dispositions, et pas un seul état du Sud n’a fait un réel eff ort afi n d’harmoniser leur lois internes dans d’autres domaines — immigration, santé, travail, éducation — avec les droits des réfugiés et leurs propres engagements internationaux. Cet article met de l’avant une proposition comportant plusieurs facettes — en quelque sorte un guide sur comment bâtir une nouvelle infrastructure globale pour la protection des réfugiés. Une importante condition de départ serait l’expansion rapide de l’enseignement et de l’étude du droit des réfugiés. Les étudiants d’aujourd’hui sont les chercheurs, les avocats et les universitaires de demain — tous des gens qui manquent désespérément pour aider les réfugiés à naviguer le processus de détermination du statut et de l’établissement, pour défendre et promouvoir plus généralement les droits des réfugiés, et pour surveiller de près le respect par les états de leurs obligations internationales. De plus, les ONG s’occupant des droits de la personne doivent accepter le fait que les droits des réfugiés sont des droits de la personne. En outre, les groupes de revendications, les organisations d’aide juridique et d’autres ONG doivent réaliser que défense des droits, aide juridique et recherche doivent travailler de concert : lorsque l’aide juridique est fournie aux réfugiés à titre individuel, cela a pour eff et non seulement de rendre plus conforme à l’éthique l’usage de leurs expériences pour la recherche et la promotion des droits, mais cela améliore la qualité de cette recherche et promotion des droits. Mais, le plus important peut être, c’est que tous le groupes travaillant avec les réfugiés à travers tout le Sud doivent communiquer entre eux et s’entraider. Dans le but de faciliter l’émergence de ce réseautage et de cette communication, seize ONG du Sud, oeuvrant dans le domaine de la défense des droits des réfugiés et de l’aide juridique, ont participé pendant cinq jours à un atelier de travail qui s’est tenu à Nairobi au mois de janvier 2007. Le groupe a décidé de former le Southern Refugee Legal Aid Network (« Réseau du Sud d’aide juridique aux réfugiés »), et de préparer une charte pour les membres. Depuis lors, j’ai toué, de façon informelle, le rôle de modérateur du groupe. Dans les prochains mois, le SRLAN va se rattacher à Fahamu, une ONG de promotion et de défense des droits qui publie le magazine à plus fort tirage de tout l’Afrique et qui a de solides antécédents dans sa capacité de faciliter l’épanouissement de réseaux émergents de promotion et de défense des droits. Fahamu va organiser audacieusement la défense des droits, entreprise souvent trop dangereuse pour les ONG individuelles, tandis que le SRLAN va faciliter la coopération et la communication nécessaires pour commencer à construire la nouvelle infrastructure globale pour la protection des réfugiés. Travaillant de concert en tant que réseau d’organisations du Sud, nous pouvons transformer réellement ce système brisé et injuste.Statistiques
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© Barbara Harrell-Bond 2008
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