Safe Places and Unsafe Places: Geography and the 1996 Asylum and Immigration Act in the United Kingdom

Résumé

Dans les quinze dernières années, le régime international des réfugiés, préservé par le convention de 1951 et le Protocole de 1967, a fait l'objet d'attaques intensives dans les états occidentaux. Cela tient à un certain nombre de prises de parti implicites, dues aux législateurs initiaux et aux divers commentateurs ultérieurs des lois internationales sur les réfugiés; sur la question de l'universalité de l'identité de réfugié et de l'enracinement des identités nationales (voir Malkki 1992 et Hyndman 1998). Les approches critiques des lois internationales en matière de refuge ont souffert d'idées mal élaborées sur l'organisation de l'espace, et sur la relation qui s'établit entre géographie et droit. Dans cet article j'attire l'attention sur les prises de parti et opinions de nature géographique et géopolitique qui sous-tendent la mise en place et l'application des déterminations accélérées du droit d'asile et des procédures d'appel afférentes, au Royaume-Uni. Je conclus en suggérant de quelle façon le dispositif moral des lois sur les réfugiés et le droit d'asile devrait etre réorienté pour mieux refléter les liens entre le Royaume-Uni et les peuples opprimés et persécutés, plutôt que de s'en tenir à une emphase sur la protection des frontières du Royaume-Uni.